Ces méthodologies ne sont plus recommendées

La méthodologie de gestion de projet waterfall (tout comme la méthodologie Cycle-V), est une méthodologie qui a été assez importante par le passé mais qui n’est plus beaucoup utilisée aujourd’hui.

Dans la méthodologie waterfall, les projets sont organisés en phases séquentielles. Ainsi chaque phase dépends de la phase précédente.

Schéma des différentes phases de la méthodologie waterfall

Les différentes phases peuvent varier, mais voici un exemple :

  • Les requirements où on va aller interviewer le client et écrire le cahier des charges
  • L’analyse où on va créer des schémas, définir les règles métiers et les tests d’acceptations
  • Le design qui va définir l’architecture technique du projet
  • Le code où on applique la structure définie par le design
  • Les tests où on vérifie la conformité du projet aux normes et à l’analyse initiale
  • La maintenance où on maintient le code réalisé pour résoudre d’éventuels bugs qui pourraient survenir

Cette méthodologie a l’avantage d’avoir une réflexion très globale sur les projets et très bien documentée. Cependant elle a plusieurs gros problèmes :

  • Elle est très rigide et peu consiliente aux changements
  • Elle peut provoquer un effet tunnel, c’est-à-dire que l’on avance continuellement vers un objectif alors que cet objectif pourrait avoir changé entre temps
  • Elle comporte beaucoup de risques dû à des choses non prévues et pas testée

La méthodologie Cycle-V

La méthodologie Cycle-V est une évolution de la méthodologie waterfall afin de palier à ses problèmes de risques.

Schéma des différentes phases de Cycle-V

Dans la méthodologie Cycle-V, on reprends les phases de waterfall mais on y ajoute plus de phases de validation.

De cette manière on a donc une partie de “descente” où on afine le plan du projet jusqu’a la réalisation du projet lui-même. Puis on a la partie de la “montée” où on va vérifier les changements du projet par rapport à chaque phase de la planification.

Cette amélioration possède les même problèmes de rigidité, de résistance aux changements et d’effet tunnel que le waterfall cependant elle comporte beaucoup moins de risques car elle a beaucoup plus de vérification/validation que la méthodologie waterfall.